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critique du Figaro-sonate pour Piano
critique de "pulsations" Audit. du Louvre 2007. ConcertoN'et.com
Création de Technophonie pour Piano
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HUMANONON 6.tiff
Article Magazine Japonais"Chopin" lors de la création de la sonate pour Piano à Tokyo au Suntory Hall.
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L'HUMANONON Festival de Cannes 2021 

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RDV Dimanche artpage moi n et bl.jpeg
RDV Dimanche artpage mathieu.jpeg

Interview magazine SVM multimedia CDrom

et DVD Toutankhamon.

Les RDV du dimanche Michel Drucker TF1, A.Guélis en compagnie de Georges Benson, Paul Simon, Mireille Mathieu, Claude Nougaro etc...
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Diffusion émission Accords parfaits TF1
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Article de presse pour la création aux USA du ballet les 7 péchés capitaux.
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"Pulsations" pour violon et piano, auditorium du Louvre programme Mozart, Debussy, Yanacek, Guélis.
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Presse divers cinéma TV 

CNSM classe orchestration 1980.tiff
A. Guélis dans la Classe d'orchestration de Marius Constant au CNSM en 1981 (Prépa. Diplôme sup.  d'orchestration)
Réalisation de la partie électro-acoustique pour l'opéra de Marcel Landowski "la sorcière du placard aux balais" (critique Figaro)
Capture d’écran 2021-04-05 à 22.08.19.
Capture d’écran 2021-04-05 à 22.09.06.
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Programme du concert théâtre des champs élysées pour la création en France de la sonate pour Piano.
GAVEAU 2.tiff
Critique musicale du long métrage "le couteau sous la gorge"
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Liste des compositeurs de musiques de film nommées aux victoires de la musique 1994
Programation Sonate pour piano salle Gaveau

Attiré également par un concept créatif proche de "l'art total" élaboré au XIX me siècle par Otto Philip Runge et concrétisé ensuite par Richard Wagner, concept caractérisé par un lien étroit et une cohésion globale entre plusieurs formes d'art : musique, poésie et peinture par exemple, vous trouverez ici des textes poètiques d'Alain Guélis ainsi que quelques unes de ses peintures.

Textes Poétiques " les correspondances" directement liés avec des pièces pour piano, concerto pour piano et orchestre ou diverses

tous droits réservés© pour tous pays œuvres protégées SACEM-SDRM, SACD, ADAGP.

SOLEIL NOIR 

 

Le soleil Noir est la lueur des âmes tristes,

La lumière du désespoir, l’éclipse du Christ,

Il est la blessure de notre cœur,

Qui broie et déchire notre bonheur,

Il est la lumière noire qui noie notre espoir,

Ou les ténèbres parfois lumineuses

Et leurs effluves tumultueuses,

Forment une lueur dans nos larmes,

Pour faire grandir nos âmes.

  L’ ANGÉLUS  

Lorsque j’étais oiseau j’arpentais souvent les toits de Notre Dame,

En observant le ballet incessant et tournoyant des âmes,

Ces âmes humaines qui circulaient entre les gargouilles grimaçantes,

Que l’on aurait cru sorties d’une tragi-comédie de Dante ;

 

Puis à l’aube, après une nuit très brève d’oiseau,

Alors que j’étais perdu dans mes doux rêves d’étourneau,

J’entendis soudain sonner les cloches de l’Angélus,

Illustrant parfois dans le ciel un ballet de cumulus ;

 

Elles sonnaient tantôt comme des carillons,

Ou vibraient dans les basses comme un bombardon ;

L’Angélus, une voix désespérée d’une civilisation en perdition ? 

Dont le déclin programmé se lit comme une partition,

 

Une civilisation qui lutte inlassablement pour sa survie,

Alors qu’une autre la boira peut être jusqu’à la lie ?

Les cloches géantes sonnaient comme les canons d‘une guerre céleste,

Qui trouverait son épilogue après un dénouement funeste ?

 

Mais L’Ange Gabriel, l’Angélus est là, il va tous les sauver,

Afin qu’ils retrouvent leur bonheur du passé.

Mais moi, au dessus de ces dualités d’un autre âge, 

Je voletais entre les gargouilles et leurs curieux visages,

 

Heureusement que j’étais oiseau !

Et je m’ endormais à nouveau.

 

       

             

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LE CHANT DE L'HIVER

 

 

Le chant de l'hiver c'est l’étrange voix du vent,

Que l'on entends dans les vallées, jusqu’ au firmament,

C’est le hululement lointain dans les paysages immaculés,

Généreusement parés d’un manteau de neige blanc nacré.

 

C’est aussi le chant des loups qui hurlent dans les cimes,

Formant un chœur ténébreux résonnant comme un hymne.

Le chant de l’hiver sillonne à jamais les monts et les cieux,

Comme une mélopée millénaire aux accents langoureux.

 

Le chant de l’hiver c’est aussi cette voix éolienne et immatérielle,

Qui nous chantent les drames de l’hiver en venant du ciel,

De tous ceux qui ont froid et qui n’ont point d’endroit,

Pour reposer leur âme dans la chaleur et la foi.

 

 

 

CHANT ELEGIAQUE

(le chant des morts)

 

Un matin, à l'aube dans la forêt noyée dans le brouillard,

un groupe vêtus étrangement surgit de nulle part,

qui sont ils, que veulent ils, d'ou viennent ils ?

peut être du grand lac ? ou flotte une bien étrange île,

 

on la surnomme d'ailleurs l'île des morts, 

parce qu'elle est inacessible comme un fort,

parce que la légende dit que c'est là qu'ils revivent,

que c'est là que leurs souvenirs les ravivent.

 

alors les morts seraient revenus d'outre tombe !?

du fameux royaume obscur des ombres,

ils entonnent alors un chant magique et élégiaque,

qui illumine de soleil la forêt et le grand lac,

 

C'est leur voix qu'ils veulent faire entendre,

la voix de ce passé qu'ils représentent,

ils veulent nous dire, ne nous oubliez pas!

nous existons ailleurs, ou l'on ne nous voit pas.

 

Puis, en file indienne, ils repartent inéluctablement,

dans leur monde d'obscurité et de feu,

ou vers cette lumière appelée Dieu,

entonnant leur choeur plus faiblement,

 

Et disparaissent à jamais dans ce brouillard,

qui enveloppe le paysage de part en part,

pour regagner les profondeurs de l'autre monde,

qu' est ce mystérieux royaume des ombres.

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"Dévotion" huile sur toile 90 X 70 cm

"Procession" aquarelle

MAELSTRÖM (concerto pour piano)

 

Frémissements, vibrations terrifiantes,

Troublent l’onde rougeoyante,

Nuits de sang, nuits glacées,

Steppes atomiques, orients déchirés.

 

Vents aliénés, tyrans scélérats,

Vendront cher nos biles,

Mais ne braderons pas notre bible,

Orgueil ! jamais tu ne triompheras.

 

Gouffres de passions hallucinées,

Corps et âmes putréfiés,

C’est le ciel électrique qui tonne,

C’est le carillon des morts qui sonne.

 

Ainsi est le Maelström,

 

Violentes tourmentes de feu,

Qui illuminent la raison de Dieu,

Nous obligent à voir clair,

A l’aube de nos suaires.

Vision Baroque

 

A travers le store métallique de ma chambre,

J’aperçois des formes indistinctes et irréelles,

Silhouettes à coiffes, jarretières, clavecins et violes de gambe,

Des bouffées sonores du passé me parviennent du ciel.

 

Personnage du XVIIème méditant dans une chambre confinée?

Ou illusions d’un esprit calfeutré dans l’extasie des sens,

Déchirement du temps, noyade de la voie lactée ?

Ou insomnie dans le XVIIème, un soir inondé d’essences.

 

L’effusion sonore me parvient comme la corne de brume,

Effrontée, bravant les lois pantelantes de la physique,

Mélodies baroques, ornements moulurés et typiques,

Doigts bagués sur un clavecin fondu dans le bitume.

 

Comme un œil, voyageur de l’espace temporel,

Arraché à la figure de la pensée humaine,

Dont le sang, sève du temps, coule dans ses veines,

Mes sens voyagent à travers ce store à lamelles.

 

Architectures sonores passant par le père de la gamme,

A la vallée infinie et vertigineuse du soleil des rois,

Dont les mélodies n’ont pas fini de rendre l’âme,

Dépouilles de l’ouïe, baignées dans un berceau de soie.

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"Klavierstucke" aquarelle 
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Les éphémères

 

Les éphémères volent et dansent dans le ciel,

Ils sillonnent devant la lumière artificielle,

Ils créent des dessins et peintures magiques,

Dans leurs mouvements scintillants et féeriques,

 

A peine nés, ils sont sur leur déclin,

A peine vivants, ils vont vers leur fin,

Ils n’ont qu’une courte vie mais intense,

Comme ces génies qui consument leur existence,

 

A enflammer des foules infinies et subjuguées,

Par ce don unique que Dieu leur a donné,

Pour leur reprendre la vie à l’heure fatidique du destin,

Qu’il a lui même programmée d’un monde lointain.

         LE ROYAUME DES ÂMES              (poème symphonique electro-orchestral) 

Le Maelstrom (peinture numérique)

I  L'UNIVERS DES OMBRES,

 

Une nuit, j 'ai rêvé apercevoir la partie cachée de l'univers,

l'ombre de l'univers ou siège l'univers des ombres,

ou errent par milliards ces âmes perdues du monde,

dans la nuit glacée ou dans les feux ardents de leur calvaire.

l'ombre de l'univers ce sont les ténèbres,

et son empire tristement célèbre.

     LA MARCHE DU TEMPS 

   

   (Fantaisie électro-orchestrale)

C'est la marche inexorable du temps, qui nous conduit inéluctablement vers notre fin,

C'est l'horloge de la vie, qui chaque jour nous ronge un peu plus en vain,

Kronos, le dieu du temps, est le chef d'orchestre de cette symphonie,

qui gère les tous les êtres vivants dans l'écoulement de leur vie.

INTERFÉRENCES

 

Souvent, Lorsque l'on tourne machinalement le bouton de la radio,

On entends des interférences au milieu d'une sonate ou d'un oratorio,

Parsemées de musiques différentes et de voix qui se mélangent,

Mais parfois on peut entendre comme venus d'ailleurs, des sons étranges, 

 

Peut être des voix de l'infini perdue dans la nuits des ondes,

Peut être une voix d'outre tombe comme un chant lointain de l'autre monde,

Qui nous parlerait peut être pour nous avertir de ce qui nous guette,

L'avenir incertain d'une humanité folle, qui court certainement à sa perte...

II  LA CITÉ DES ÂMES

 

 

J'ai rêvé d' une immense cité ou habitent ceux qui ont vécu et ceux que l'on a aimé.

c'est une cité aux confins de l'univers, perdue dans la voie lactée.

c'est une ville gigantesque et étrange noyée dans la brume,

aux bâtisses démesurées formées comme des dunes,

ou vivent et errent par milliards des âmes, 

dont toutes celles qui ont provoqué nos larmes.

     

 

 

 

 

 

 

                  III TRANSCENDANCE ou les forces de l’univers

                

                  J ’ai senti les forces de l’univers,

                 Ces forces invisibles qui nous gouvernent,

                  J'ai rêvé d' édifices majestueux et gigantesques,

                  j'ai rêvé de hordes de cavaliers célestes, 

                  chevauchant les nuages et les monts imaginaires,

                  pour combattre leurs innombrables adversaires,

 

                  ici aussi c'est l'affrontement entre le bien et le mal,

                  ici aussi c'est la quête éternelle pour le même graal.

                 Les forces de l’univers qui se confrontent,

                 Les entités opposées qui se rencontrent,

 

                Au delà de la cité des âmes existent des mondes parallèles,

                Que nous ne pouvons ni imaginer ni entrevoir,

                il y a ici ce qui est au de là de ce que l'on peut concevoir,

                il y a ici ce qui nous dépasse, ce qui est informel,

 

                Peut être est ce Dieu ?  mais un Dieu ni bon ni mauvais

                un dieu qui incarne la vie, la nature comme elle est,

                Belle, mais impitoyable, splendide mais violente,

                magnifique, stupéfiante et Transcendante.

la cite de verre (2).jpg
"La cité céleste" huilesur toile 90 X 70 cm
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"la ville pourpre" huile sur toile 90 X 70 cm

- Textes Poètiques sans liens musicaux -

Clair Obscur

 

Dans la forêt mystique,

Evoluent des lumières magiques,

Elles créent des reflets étranges,

Qu’illuminent la pensée des anges.

 

Ce sont des clairs obscurs,

A la fois rassurants et impurs,

Ils sont les ténèbres et la clarté,

Le reflet des âmes écorchées,

 

De ces artistes au mal de vivre,

Dont l’âme ardente à la dérive,

Cherche un bonheur illusoire,

Tel un malade sans espoir.

Le Temple des Eaux

 

En Grèce, dominant la mer,

S’élève fièrement, tel un grand sage

Un majestueux temple de pierre,

Son visage cisaillé par les âges,

 

Il se reflète sur l’écume du temps

Ou nage la mémoire humaine,

Celle de Socrate ou de Platon,

Noyée dans l’histoire lointaine,

 

Une mémoire qui se meurt peu à peu,

Mais dont le dernier souffle, le dernier feu,

 

Est préservé ici, par ce temple dédié à Poseïdon.

*Nuées alain guélis.tiff

LE PHARE

 

La corne de brume du phare sonne au loin dans la nuit,

Comme la silhouette d’un fantôme qui gémit,

Il est la lumière divine des âmes de la mer,

Perdues dans les entrailles des océans de la terre.

 

Dressé fièrement tel un géant vers la lune,

Il scrute de sa lumière les flots et les dunes,

Et viens en aide à ces marins au long cours,

Perdus dans les flots de la nuit jusqu'au jour,

 

Par sa lumière bienveillante il les guide dans leur infortune,

Perdus, errants et hagards comme des papillons nocturnes,

Mais parfois il arrive que les abysses  prennent possession,

De ces malheureux, les engloutissant en guise d’offrande à Poséidon.

"Nuées" huile sur toile

VERS L'ABIME + personnages petits rouges

"Une lumière dans la nuit" huile sur toile

LE VIOLONCELLISTE.jpeg
"Le violoncelliste dans la lune" - huile sur toile 40 X 33

CANCER RACOLEUR

 

L’autre soir un inconnu vêtu de noir,

Est venu sans prévenir, frapper à ma porte ;

Il avait l’air sombre et le visage blafard,

Et dans sa tête de noirs desseins qui lui trottent.

 

Il m’a présenté sa carte de visite,

Son nom est cancer, son prénom métastase,

Poumon est la cité ou il habite,

Ville verte non loin du Caucase.

 

Il m’a dit qu’il était à la rue,

Comme un clochard affamé,

Qu’il faudrait l’aider si j’avais pu,

Enfin bref, lui donner l’hospitalité.

 

Il m’a  appris que son cousin germain,

Qui habite souvent la petite ville de Foix,

Région de la bonne chair et du bon vin,

Viendrait aussi s’installer chez moi.

 

Mais le médecin du troisième,

Est venu avant qu’il ne soit trop tard,

Pour me prévenir du dilemme,

Qui me guettait de part en part.

 

D’un coup de scalpel affirmé,

Il a tranché la gorge de l’imposteur,

Qui, pris de cours, s’est effondré,

Ne pensant pas à la venue de son heure.

 

Le médecin sauveur vêtu de blanc,

M’a dit que je l’avais échappé belle,

Mais que si autre homme de ce clan,

Venait encore pour me chercher querelle,

Il serait toujours là pour m’aider,

Contre cette pourriture personnifiée.

Le Bal Masqué

 

Dans la forêt mystérieuse, pas à pas j’avançais,

Troncs décharnés et géants feuillus me scrutaient,

Je croisais le regard bienveillant de la lune,

Qui dévisageait mon ombre, tache perdue dans la brume.

 

Lorsque se présenta à mon regard une étrange demeure,

Faisant suinter en moi les prémices glacés de la peur,

Mais, attiré comme l’éphémère vers la lumière mortelle,

Je franchis malgré tout la porte imposante du destin rebelle.

 

Je découvrais alors un majestueux salon noyé dans ses toiles,

Œuvres d’araignées immortelles et de peintres enflammés,

D’un passé figé à jamais dans ses voiles,

Que ma curiosité arrachait au sommeil de l’éternité.

 

Alors, peu à peu, se manifesta une vapeur indéfinissable,

Murmurant les ébauches blanchâtres de formes humaines,

Fantômes à perruques poudrées d’une dimension infranchissable,

Toute compréhension et explication eut été vaine !

 

Ils semblaient boire le temps, fumer l’espace,

Mon corps était irradié d’une perfusion de lumière,

Fusion des sens, respirer la matière, chaleurs de glace,

Vertiges enivrants de l’esprit ou descente aux enfers ?

 

Alors ces formes translucides s’animaient lentement,

Des fantômes poudrés exécutaient un menuet,

Sur une musique baroque des sphères,

Dont le scintillement sonore me parvenait,

Comme l’écho d’une vision résonante,

C’était un étrange bal dont les masques étaient des suaires;

 

Ne serait ce pas quelques noces de sang ?

Les vampires n’ont-ils pas l’immortalité ?

Ou plutôt des notables de premier rang,

Dont l’âme rebelle n’a pas été libérée.

 

Soudain apparut une étrange et somptueuse femme vêtue de voiles,

Elle semblait susciter la fiévreuse convoitise des ses prétendants,

Une intrigue sentimentale d’esprits aveugles à la matière et au temps,

Semblaient poursuivre à travers les âges, son récit théâtral.

 

Quelle autre motivation pour ces spectres, que le désir de la chair,

En chevauchant le temps, les poussait à oublier leur suaires ?

La belle inconnue exécuta une danse lente et aérée,

Rejetant tour à tour ses prétendants exaltés,

 

Les choisissant tous, sans en retenir aucun.

 

Alors, quelque chose de grave semblait soudain se dessiner sur leurs visages,

Comme s’ils étaient soudain conscients que leurs vies n’étaient qu’un reflet,

Que leur réalité n’était qu’un souvenir, comme la sève de l’arbre tranché,

Dont le tronc continue à vivre indéfiniment tout à son image,

Comme l’étrange sensation que la jambe invisible de l’amputé,

N’existant plus, lui tordant pourtant encore de douleur le visage.

 

Peu à peu la fête et ses convives s’estompaient,

Les toiles des veuves noires se substituaient aux acteurs,

Comme les rideaux voluptueux du théâtre qui tombaient,

Lorsque le héros, déclamant ses derniers mots, nous arrachait le cœur.

 

Par delà des siècles de fureur et de haine,

Ces personnages m’honoraient-ils par cette dernière danse,

Avant de fondre à nouveau dans la mémoire lointaine,

De ces fêtes fastueuses d’une cour baignée dans la peine.

 

D’une cour décapitée, pleurant ses souvenirs des larmes de son sang.

 

Soudain le carillon sonne !

Comme la réalité qui cogne,

Est-ce de la main d’un moine fantomatique et éthéré ?

Qui sonne depuis des siècles les cloches d’une chapelle désertée ?

 

Je quittais les lieux, m’enfonçant dans les entrailles de la forêt bleue,

Fusillé des mêmes regards hébétés de la faune et de la lune de feu.

LA MER ETERNELLE

 

Dans les abîmes des cieux noirs,

Au royaume du Dieu Hadès,

Scintillent les yeux hagards,

Des âmes aux pensées vengeresses.

 

Des grondements sourds se font entendre,

Les damnés gémissent dans leurs cendres,

La lame sans pitié du péché tranche,

Coulent les larmes des pêcheurs qui tremblent.

 

C’est le monde du souffre et de la peur,

Qui vide toutes les âmes de leur sueur,

C’est le monde ou le feu  et le sang,

S’unissent dans le gouffre du néant.

 

Mais parfois une lueur aux reflets bleus,

Bouscule la certitude implacable du feu,

Et laisse entrevoir, un furtif espoir,

D’une remontée hors de ces lieux blafards.

 

J’ espère que l’âme de celle par qui je vis,

Entendra la complainte de ceux qui prient,

J’ espère que celle de qui je viens,

Portera l’unique espoir en son sein.

 

J’espère que mes larmes nourriront

Le sol riche et fertile de sa résurrection,

J’espère que tu vaincras les sortilèges,

Des âmes brisées par la force de ton glaive.

 

De la tu es, ma mère, j’espère de toi un signe,

J’espère que tu peindras le ciel et l’océan de Dieu,

Que tu danseras dans les étoîles comme un cygne,

Et que tu seras la mer éternelle de mes cieux

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"Reflets" huile sur toile 90 X 70 cm
terre de feu (2).jpg
Terres de feu - huile sur toile  60 X 72 cm
L'AUBE DE L'HUMANITE.jpg
" L'aube de l'humanité" huile sur toile

La Maladie et la Mort

 

Quand le corps à finit son temps et que sa fin sonne le glas,

Lorsque, vêtue de noir, la grande faucheuse arrive à grands pas,

Quand l’œil se referme mollement sur les larmes de douleur,

Comme le regard de la biche qui clos l’image de l’odieux chasseur.

 

Alors la chrysalide devient papillon,

Après l’orage se dissipe et dégage l’horizon,

La mort est la récompense de la maladie,

C’est la maladie qui meurt et le mort qui vit.

 

Chut ! a dit Dieu à l’enfant qui va naître, ne dit pas ce que tu as vu,

Chut ! a dit Dieu à celui qui part, oublie ce que tu as vécu.

Oiseaux jumeaux 1.jpg
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"Oiseaux jumeaux" huile sur toile
"La tempête rouge" huilesur toile 90 X 70 cm

Alain Guélis

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